C’en est déjà fini de l’aventure Coupe de France pour les Aixois. Sévèrement corrigés par les joueurs du Nice Riviera (7-16), les Salyens n’ont pourtant pas démérité. Dans une rencontre de niveau correct et de très belle intensité les Aixois y ont cru un bon moment. Mais alors qu’ils menaient de trois unités peu après la mi-temps (7-4) les Salyens se sont désunis et ont clairement manqué de lucidité.
Tout avait pourtant vachement bien demarré. Après 28 secondes de jeu, premier but! Enfin, bien démarré ouai, mais pour les Nounours! Ah bah super, ça commence bien la soirée!
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Pour le coup, ça va réveiller tout notre petit monde et le match va gagner en intensité. Un match de coupe, c'est aussi génial pour ça, on sait que ça va envoyer. Les deux équipes vont se rendre coup pour coup. Tom Ducos va lancer la révolte. Puis c'est au tour de Vivien Capocci assisté de son binôme Audrick Alga et, débarqué du diable vauvert, Lionel PrinAbeil fait la passe de trois (3-1) Du coté niçois, Bertrand Cartayrade double la mise (3-2) et Valentin Rue se charge de redonner deux longueurs d'avance à Aix. Bref vous avez compris, c'est du "à toi, à moi".
Alors qu'on s'en arrive tranquillement à la pause, Alexis Nicolay pour Nice et Cappocci pour Aix se rendent la politesse. Tuuuuuuuut! Allez zou, tout le monde repart au vestiaire (5-4), et on sait déjà qu'on va pas s'ennuyer sur la deuxième partie de soirée.
Au retour des oranges (comme disait le poète ariégeois), les intentions aixoises sont les plus véhémentes et nos préférés prennent le large. Buck Fullerton (16 fois champion du monde fifa sur la play) pour commencer puis Julien Grazianni (décathlonien dans ses temps libres) histoire de parachever la fête! 7-4
Bon bah voilà voilà, quoi dire d'autre? Bien joué, merci et à plus. On fini pas le game? Si si mais bon c'est plié là. Oki, atta, je vais faire un peu l'spectacle, j'me sens pas mal là. Pis y'a l'autre qui m'escagasse depuis tout à l'heure, je pars pas sans le saluer.
'tain que c'est compliqué à reboucher une boutanche de champ'
Nous pendant ce temps, on a commencé à ouvrir le champagne (avé modération bien sur) et on se prépare les flutes sur sept étages. Bon, on a juste oublié qu'il restait quinze minutes à jouer, et pendant qu'on est parti au pool house, y'a le Cédou qui en prend de tous les cotés. Ah ouai, c'est vrai, on l'avait oublié Cédric!
Et paf, ça manque pas, les Niçois qui sont pas des perdreaux de l'année attendent leur heure. Et bim, un ptit pour se mettre en jambe. "Hein? Qu'est ce que c'est qu'ce binz? Oh! Vous avez pas l'droit!"
Sauf que le temps qu'on remette les rollos et qu'on finisse les petits fours, les Nounours (vous allez jamais me croire) nous font un lot de 10 en moins de dix minutes! La défense à craqué l'attaque est amorphe et chacun y va de son initiative personnelle sans plus s'occuper du groupe.
Et ouai, c'est trop tard! Quel dommage... sur le plan sportif, rien à dire, on est bien. Le groupe est jeune, il va (il doit) progresser assurément. Mais quel état d'esprit bon sang (tu sens le mec en colère là)! On est loin des ambitions du club et il va falloir se remettre en question très vite. Dans un collectif les individualités doivent se mettre à disposition du groupe et il n'est pas question de voir le groupe se mettre à la dispo de quelques individualités! Quelque soit leur niveau de jeu.
Feuille de Match
Aix 7-16 Nice (5-4 mt)
Pénalités 8' Aix, 6' Nice
Aix : Cedric Eyraud (GB), Valentin Rue, Julien Graziani, Buck Fullerton, Ugo Navennec (C), Quentin Biadatti, Audrick Alga, Thomas Giraud, Lionel PrinAbeil, Quentin Mermerian, Thomas Ducos (A), Vivien Capocci
Nice: Henri Vaillant (GB), Cesar Lefranc, Alexis Nicolay(A), Bertrand Cartayrade (C), Mickeel Louit, Bertrand Ramos, Mathier Gatignol, Loïc Vergier, Antony Bracco, Benjamin Orlandini, Greg Raitore, Milan Pikhart
Crédit photos Specomunication.fr